Depuis 2001, l’Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) figure dans le code de l’Éducation. 23 ans plus tard, ces 3, théoriques, séances annuelles sont toujours à l’origine de l’agitation de petits groupes de parents et de politiques.

À la suite de la refonte des programmes, ces derniers s’agitent un peu plus en ce premier trimestre 2024-25. Parents Vigilants, SOS Education, Mamans Louves, Parents en colère, le Syndicat de la famille… toute une galaxie de groupes confessionnels réactionnaires, s’acharne à dénoncer un enseignement qui dans leurs fantasmes s’apparente à un apprentissage de la masturbation ou à la pornographie. Par ailleurs, toutes les informations quant à l’égalité filles-garçons sont perçues comme une attaque contre l’ordre naturel de la société. Ces affabulations sont à mille lieues de ce qui peut se passer dans nos classes (quand il se passe quelque chose : il n’est pas rares que ces séances soient simplement oubliées dans les emplois du temps des écoles et des établissements faute de personnels formé·es).

En cette rentrée 2024, de nombreuses écoles ont été destinataires d’un courrier-tract qui vise à menacer les équipes qui mettraient en œuvre cet enseignement. La CGT Éduc’action a dénoncé cette tentative d’intimidation lors de sa rencontre avec le recteur, d’autant qu’elle faisait suite à d’autres actions malveillantes intervenues dans le Finistère à la fin de l’année dernière.

Nous restons et resterons vigilant·es sur ces situations et défendrons les personnels qui font simplement leur travail.

Si vous souhaitez signaler des faits de ce type ou si vous avez personnellement été attaqué·e, prenez contact avec nous : alerte@bretagne.cgteduc.fr